Historique de l'église et des cloches
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Historique de l'église et des cloches

Dès 1066, Lustin organisé en commune, devait posséder une église relativement importante.
Dietwinus, à cette époque, transporte à l'église Notre-Dame de Huy, Lustin et ses dépendances, considérés déjà comme fief comtal.
Les archives de la commune nous laissent peu d'écrits sur l'histoire de cette église.
L'église primitive, suivant les restes qui nous sont demeurés, devait être du style roman.

De très petite dimension, elle fut bien vite remplacée par un édifice, plus grand et de style gothique.

Elle avait environ 25 mètres de long sur 12 de large et, comme toute église antique, un cimetière l'entourait.

Classée comme "média ecclésia", Monseigneur Ferdinand de Berlo, XIème évêque de Namur, lors de la reconnaissance des reliques de Saint-Lupicin la décrit comme suit: " Quam reperimus bene ornatam et abondantem in ornamentis... Patronus huius ecclesioe sanctus Lupsinus cuius reliquas recognovimus a septem annos. Est in magna veneratione. Invocatur proper dolorem capitis.

En 1854, le conseil communal procéda à l'adjudication d'un nouvel édifice.

L'adjudication s'éleva à 23200Frs et la construction fut attribuée à Messieurs Laloux et François Donneux de Ciney.

On conservait de la vieille église: Les autels (le maître autel est resté des années dans la chapelle de Saint-Roch, malheureusement se trouvant en très mauvaise état il a été détruit lors de la remise en état de celle-ci), la chaire, les confessionnaux, les armoires, les garde-robes, les bancs, les boiseries, le banc de communion, les pierres tumulaires.

Datant de 1857, l'église est un grand édifice néoclassique en grès. Elle a conservé une tour dont les trois premiers niveaux remontent a l'époque romaine.

La tour ancienne fut consolidée et on doubla la maçonnerie. En 1905, elle fut exhaussée de près de 5 mètres.


Quant au cimetière, il fallut empiéter sur son étendue pour la construction des deux nefs latérales et les déblais furent transportés devant la chapelle de Saint Roch.

De cette époque, on a conservé les fonts baptismaux, magnifique cuve de pierre bleue, scellée sur un pied massif et recouverte d'un couvercle de cuivre ciselé, situés à l'entrée de la porte qui donne sur le presbytère (début treizième siècle).

Le maître-autel de l'église, de style renaissance, est remarquable par ce point. Les quatre colonnes torsadées ont été façonnées d'une pièce sur place dans des troncs de chêne. Il possède au centre une reproduction de la descente de croix de Rubens. A ses pieds est placée, la châsse (petit cercueil) également en bois de Saint-lupicin datant du dix-septième siècle, très rarement ouverte et qui aurait ses reliques.

La chaire de vérité a été faite par Mosseret et la tête du Moise qui le surplombe a été copiée et représente un vieux Lustinois. D'autres objets remarquables peuvent encore y être admirés. Un ostensoir en argent doré du XVII, un ciboire et un calice ciselés, dix chandeliers de cuivre massif, des statues de bois, un chemin de croix, œuvre de Rideau de Floreffe.

Derrière le grand autel, se dresse une tombe en pierre bleue de grande dimension, sur laquelle la représentation du défunt est sculptée en demi-bosse, ce personnage est tête nue, les mains jointes sur la poitrine. Il est vêtu d'une espèce de tunique courte qui laisse voir les jambes et les bras couverts de leur armure, un chien repose sous ses pieds.

Quant aux restes de ce chevalier dont la tombe se trouvait sous la chaire de vérité de l'ancienne église, ils sont actuellement au pied de l'autel de la Vierge. La dépouille de ce dernier est demeurée dans son armure avec laquelle il avait été enseveli.


Voici l'église et sa ferme
Un grand nombre d'autres tombes, provenant de l'ancienne église, ornent les murs de l'église actuelle. N.B : Corioule est un hameau d'Assesse situé à la limite de Courrière ou l'on trouvait deux fermes et un château. Seule une des fermes subsiste. Les autels latéraux sont dédiés à la Vierge et l'enfant et l'autre à Saint-Lupicin, patron de la paroisse. Il est représenté par une statue et un grand buste. Le nom de LUPICIN vient du prénom Lubert, une variante de Libert. En 1409, il existait à La Plante, des vignes de Saint Lubrechin (Mr Herbignon) Lubre = Lubert. Il a vécu à Lustin comme prêtre séculier et y est mort vers le sixième siècle. Une église en bois daterait du huitième siècle et serait due à Saint-Hubert. Lupicin serait un des premiers curés de la province de Namur.

Le crâne du Saint est conservé dans une chapelle latérale de l'église et une chapelle lui est dédiée rue des Ouatre-Arbres (vers Maillen) ainsi qu'une fontaine. Saint Lupicin est invoqué comme un saint guérisseur pour toutes les affections de la tête. On impose encore régulièrement le crâne aux malades qui le désirent. Sa fête se célèbre le 3 février et le lundi de la Pentecôte a lieu le pèlerinage en son honneur. A droite du chœur, se situe la belle petite Chapelle de semaine éclairée par un vitrail multicolore illustrant une croix. La charpente du plafond est restée à nu de même que les murs en grès. Aménagée au début des années 1970, une vingtaine de Paroissiens peuvent y prendre place. Près de l'autel de Saint-Lupicin, on trouve les grandes orgues et la chaire de vérité. A remarquer aussi, les grandes peintures du chemin de croix et les vitraux de style abstrait de Martens réalisés entre 1956 et 1959 qui éclairent l'église. Peinte en ocre jaune, celle-ci renferme aussi un grand vase en terre cuite offert en janvier 1990 par la paroisse de Chileni en Roumanie en remerciements des dons des paroissiens de Lustin ainsi qu'un bas-relief de Pierre Boreux, jeune sculpteur de talent de la Localité.

N.B. : Avant la guerre de 1914, l'église de Lustin possédait de magnifiques vitraux, qui hélas furent détruits, sauf les deux du chœur. Le plus cher désir de M.l'abbé Neuvens était d'embellir et de moderniser 1'église de Lustin. Il y était parvenu dans plusieurs domaines, entre autres par l'électrification des cloches et le chauffage à air chaud propulsé. Malheureusement, une mort prématurée mit fin à son activité débordante. C'est à son successeur, M. l'abbé Laventurier que revint la charge de poursuivre et de doter l'église de Lustin de nouveaux vitraux. L'abbé Laventurier trouva en Mlle Henriette Jadin une collaboratrice généreuse. En effet, voulant perpétuer la mémoire de son frère, Isidore Jadin, président du Conseil de Fabrique durant 25 ans, et celle de sa sœur Joséphine, Mlle Henriette Jadin fit don en 1956 à l'église de Lustin de deux splendides vitraux modernes, œuvres d'art du maître Martens, de Saint-André-lez-Bruges. Ces vitraux d'une coloration distinguée et discrète, mettent en valeur les personnages qu'ils représentent, Saint Joseph ouvrier et Saint Isidore agriculteur.

Ses cloches

Avant la Révolution Française, l'église de Lustin possédait, dans son clocher, trois cloches dont la plus grosse avait été coulée en 1725 dans les ateliers de Monsieur Feraille. Sur cette dernière, on pouvait lire, entre deux frises de fleurs, les inscriptions suivantes : "Je loue Dieu et je prie pour les morts, j'appelle les vivants et je dissipe les tempêtes. Demoiselle Marie-Thérèse d'Harscamp, marraine; Monsieur Charles-Antoine, comte d'Harscamp, parrain. Feraille m'a faite en 1725. Je donne le LA bémol."
Les deux autres petites cloches furent emportées par les révolutionnaires et furent fondues pour servir de canons.
Ce n'est que vers 1830 qu'on les remplaça par deux autres dont l'une dédiée à la Vierge et l'autre à Saint Lupicin.
Le 19 août 1943, le même vandalisme de la part des occupants, exigea encore que soient livrées à la fonte, deux des cloches de l'église.
Malgré une résistance très vive de la part du curé et des habitants, il fallut se soumettre à l'ordre de réquisition et deux petites cloches furent emportées.
Toutes deux ne disparurent cependant pas et la petite cloche, dédiée à la Vierge, se trouve actuellement dans le clocher de l'église de Dave.



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